Le jeudi 16 septembre 2021, le Médiateur européen, Madame Emily O’Reilly, a ouvert une enquête au sujet d’un échange de sms entre la Présidente de la Commission européenne, Madame Ursula von der Leyen et Albert Bourla, le directeur général du géant pharmaceutique américain Pfizer.
L’enquête (AFFAIRE 1316/2021/MIG) fait suite au refus de la Commission européenne d’accorder l’accès public aux sms et autres documents concernant des discussions échangées entre le président de la Commission et le PDG d’une entreprise pharmaceutique à propos de l’achat d’un vaccin COVID-19.
Une attitude douteuse, déjà adoptée par Mme von der Leyen en 2019, après des révélations selon lesquelles un téléphone portable, considéré comme une preuve clé dans un scandale de passation de marchés au ministère allemand de la Défense, qu’elle dirigeait, avait été vidé de ses données.
Eu égard à l’enjeu économique représenté par l’achat de vaccins, avec notamment des paiements anticipés à l’industrie pharmaceutique avec l’argent du contribuable européen, je demande à la Commission européenne si elle entend publier le contenu des échanges de sa Présidente avec les dirigeants des entreprises pharmaceutiques, sans attendre les résultats de l’enquête du Médiateur européen, autrement la transparence tant vantée par la Commission restera un pur slogan.
Voir aussi
Sofagate : Erdogan affiche encore une fois son mépris des valeurs européennes
Épidémie de coronavirus: l’aveu de la Présidente de la Commission européenne
Un « made in France » dans les actes, pas seulement dans les mots
La CJUE impose la reconnaissance de « parents de même sexe » dans toute l’Union européenne.