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Question à la commission sur la lutte contre les «discours de haine» et consultation d’organisations musulmanes par le Conseil de l’Europe.

Question à la commission sur la lutte contre les «discours de haine» et consultation d’organisations musulmanes par le Conseil de l’Europe.

par | 11 février 2022 | Newsletter

Le 22 juin, Daniel Höltgen, représentant spécial du Conseil de l’Europe sur les crimes de haine antisémites et antimusulmans et toute forme d’intolérance religieuse, a annoncé que l’ECRI(1) préparait une «recommandation pour contrer, en se fondant sur les droits de l’homme, l’augmentation des discours de haine, y compris sur Internet»(2). M. Höltgen a présenté à cette occasion «les résultats préliminaires d’une consultation menée auprès d’organisations musulmanes en Allemagne, Autriche, France, Italie, Norvège ainsi qu’au Luxembourg et au Royaume-Uni».

Or, la nature des organisations en question n’a pas été révélée, ni par M. Höltgen, ni par le site de l’ECRI(3). Pourtant, au prétexte de la lutte contre l’islamophobie, les institutions européennes et la Commission accueillent, entendent, ont financé ou financent encore des officines islamiques extrémistes évoluant dans la sphère des Frères musulmans (notamment le CCIB(4) et le FEMYSO(5), partenaires de l’ENAR(6)), et jusqu’à récemment le CCIF(7), finalement interdit en France en décembre dernier(8).

Comment la Commission peut-elle être convaincue de la sincérité et du plein respect des valeurs de la civilisation européenne des organisations islamiques qu’elle finance ?
Réponse de la Commission :
La Commission n’opère aucune discrimination fondée sur la religion ou les convictions et ne classe pas les organisations partenaires en fonction de leur appartenance religieuse.

Comme elle l’a précisé dans ses réponses aux questions écrites E-006476/2020 et E‐001741/2021, la Commission applique les mécanismes prévus par le règlement financier(1) pour l’octroi de fonds. Elle sélectionne et contrôle de façon rigoureuse les bénéficiaires des subventions sur la base de critères objectifs.

La Commission s’est engagée à financer des organisations qui adhèrent aux valeurs de l’UE consacrées par l’article 2 du traité sur l’Union européenne et la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Cet engagement est démontré par l’inclusion, dans son modèle de convention de subvention, d’une disposition horizontale exigeant que les bénéficiaires respectent les valeurs de l’UE.