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La CJUE impose la reconnaissance de « parents de même sexe » dans toute l’Union européenne.

par | 16 décembre 2021 | Communiqué

Tribune d’Annika Bruna, député Français RN/ID au Parlement européen
Membre de la commission du droit des femmes.

Les États de l’Union européenne ont des législations très différentes en matière familiale. Ils
sont pleinement souverains dans ce domaine. Certains peuples font le choix de ne pas accepter
le mariage de personnes de même sexe tandis que d’autres pays ont créé de toute pièce
l’existence légale de deux parents de même sexe sur l’acte de naissance d’un enfant.

Au sein de l’Union européenne, la création d’états-civils, par une minorité d’États, affirmant
qu’un enfant aurait à la naissance deux parents de même sexe crée des blocages administratifs
quant à la reconnaissance de ces familles et de leurs droits dans les États ne reconnaissant pas
cette coparentalité artificielle.

La Cour de Justice de l’Union Européenne a donc été saisie pour trancher le cas exceptionnel
de «deux mères» de nationalités britannique et bulgare ayant eu «ensemble» un enfant en
Espagne mais ne pouvant transmettre ni l’une ni l’autre leur nationalité à l’enfant en raison de
la non reconnaissance de leur coparentalité dans leurs pays respectifs.

La CJUE a décidé ce mardi 14 décembre d’imposer à la Bulgarie la reconnaissance d’un enfant
ayant deux mères, en totale contradiction avec la loi bulgare. Cette reconnaissance
s’appliquerait de fait à toute l’Union dès lors qu’un État membre affirme qu’un enfant a deux
parents de même sexe. Se faisant la CJUE piétine le bon sens, le droit naturel et la souveraineté
nationale. Elle impose également l’agenda idéologique de la Commission européenne, dont la
présidente Madame Von der Leyen s’était engagée à faire reconnaitre, c’est à dire à imposer,
le «droit des familles arc en ciel» dans toute l’Union.

Annika Bruna estime qu’en matière de droit de la famille, le droit national doit primer sur les
lubies que la Commission européenne et la CJUE veulent imposer aux peuples. Elle rappelle
qu’un enfant naît forcément d’un père et d’une seule mère et que la reconnaissance de cette
réalité est un droit absolu de l’enfant.