La Cour des comptes européenne a publié jeudi 30 juin un rapport révélant que la Commission européenne a recours à des cabinets de conseil. Après le scandale McKinsey en France, la Commission aurait donc dépensé près d’un milliard d’euros par an en consultants externes entre 2017 et 2020. Le recours massif à ces cabinets privés est éminemment condamnable alors que la Commission dispose de 33.000 fonctionnaires, et pose aussi question en matière d’ingérence, de souveraineté et de collusion.
Lundi 4 juillet, à l’occasion de l’ouverture de la séance plénière du Parlement européen, j’ai demandé que soit votée la tenue d’un débat à ce sujet. Les députés Les Républicains, En Marche, du Parti socialiste, et des Verts ont voté contre ma demande, empêchant la discussion sur ce sujet grave et se rendant ainsi complices de la gabegie de la Commission de Bruxelles.
Le Parlement européen ne doit pas se transformer en chambre d’enregistrement de propositions chèrement payées par le contribuable auprès de cabinets privés parfois extra-européens et ne payant aucun impôt en Europe !