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Intégration confirmée du nucléaire à la taxonomie européenne

Intégration confirmée du nucléaire à la taxonomie européenne

par | 6 juillet 2022 | Communiqué

Aujourd’hui, à l’issue d’un vote crucial sur l’énergie, le Parlement européen a approuvé l’inclusion du nucléaire et du gaz dans le projet de taxonomie de la Commission.

De quoi s’agit-il ? La taxonomie est un système de classification des activités reconnues comme durables et pour lesquelles on encourage les investissements. L’enjeu est d’importance puisque sans ce label vert, il est plus difficile de trouver des financements.

Malgré de fortes oppositions, notamment dans les pays germaniques, la Commission était parvenue en début d’année à trouver un compromis entre les États. Ce succès met fin à une longue période d’incertitude, prolongée par l’existence même de ce vote d’objection porté par les Verts, la gauche socialiste et l’extrême-gauche (LFI), et représente un camouflet retentissant pour eux, malgré leur mobilisation générale jusque sous les murs de l’institution. À court d’arguments scientifiques, ils ont même été jusqu’à invoquer la guerre en Ukraine en se livrant à un véritable chantage à la complicité avec les Russes.
C’est oublier un peu vite que le ministère de l’énergie ukrainien a lui-même plaidé pour une taxonomie incluant le nucléaire.
Ils rejettent le nucléaire comme garantie de notre souveraineté énergétique (et aussi militaire) et sont même prêts à plomber leurs objectifs climatiques par pure idéologie. Sans le nucléaire, pas de Green Deal.
Il faut savoir ce que l’on veut : pour se couper des énergies fossiles, russes et autres, il faut soutenir le nucléaire. Et pour répondre au défi imposé de l’électrification, toujours le nucléaire.

Quelle alternative proposent-ils ? Une fixation sur les renouvelables intermittents créant une dépendance de plus en plus étroite avec la Chine ? Le recours aux centrales à charbon ?

Ce résultat est donc une excellente nouvelle pour la filière du nucléaire qui a besoin de visibilité à long terme, et d’un signal politique fort.

Et puis dans le contexte actuel de crise énergétique, il serait inacceptable de contribuer à la fragiliser en limitant les possibilités de financement et donc en augmentant les prix à la consommation, alors qu’elle est la seule source d’énergie abondante et bon marché.