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Présidence française de l’Union européenne : Macron, petit exécutant de la Commission

Présidence française de l’Union européenne : Macron, petit exécutant de la Commission

par | 1 juillet 2022 | Communiqué

Ce 30 juin, la France quitte la présidence du Conseil de l’Union européenne avec un bilan proche de l’humiliation. En Janvier, le président Macron avait promis qu’il renforcerait la souveraineté européenne, définirait un nouveau modèle de croissance et construirait une Europe plus humaine. 6 mois après, il aura surtout suivi à la lettre la feuille de route de la Commission européenne en oubliant les intérêts des Français.

En matière énergétique, Emmanuel Macron s’est plié aux injonctions des technocrates de Bruxelles. La Commission veut par exemple remplacer le gaz et le pétrole russe. Là encore, l’Union européenne s’est tirée une balle dans le pied et souhaite sauver les meubles via des énergies instables et peu efficaces comme l’éolien. Le Président Macron n’a jamais haussé le ton face à cette absurdité. Pire encore, il a validé le projet d’interdiction du moteur thermique. Cette position est parfaitement intenable et démontre une nouvelle fois sa déconnexion totale du quotidien de nos citoyens.

Ensuite le chef de l’État avait proposé la fin de la règle de l’unanimité au Conseil de l’Union européenne. Une décision qui ne sert qu’à censurer les pays les plus réfractaires au népotisme européen. Camouflet pour Emmanuel Macron : la majorité des États-membres se sont opposés à cette révision, dont la République tchèque qui prend désormais la tête de l’UE.

Enfin et sans surprise, il n’a pas été à la hauteur sur la question du nucléaire. Lui qui a toujours rêvé de présider l’Europe en oubliant de présider la France, il aura encore une fois démontré son absence totale de volonté pour défendre cette filière verte et souveraine, ce qui a eu comme conséquence la relance des usines à charbon sur le sol européen.

Ces mesures prises n’ont eu qu’un but : flatter la Commission en avançant vers toujours plus de fédéralisme. Ce fédéralisme est encore plus marqué par le souhait d’une armée européenne commune. Une utopie pour des pays aux intérêts stratégiques si divergents, comme sur le dossier Ukrainien.

En instaurant une opposition forte, avisée et réfléchie, seuls vos députés du Groupe Identité & Démocratie ont su apporter des solutions concrètes et de bon sens. À l’image de son Président, cette PFUE restera hors sol et vide de sens.