Suite à l’épouvantable attaque terroriste islamiste du 7 octobre en Israël, j’ai signalé au Parquet européen, en qualité de Président de la délégation des députés RN au Parlement européen, plusieurs versements d’un montant total, en l’état, de plus de 1,8 million d’euros, en provenance de l’Union européenne au profit de l’université de Gaza, autrement dénommée Campus du Hamas, afin qu’une enquête soit diligentée.
Cette université est en relation avec le Hamas, organisation terroriste inscrite sur la liste de l’UE. D’après les éléments recueillis, il apparaît que des prises de positions officielles de dirigeants de cette université ne laissent planer aucun doute sur le caractère islamiste des « formations » dispensées.
Ainsi, pèle mêle entre 2015 et 2023, celles appelant au meurtre de tous les juifs d’Israël, même les femmes et les enfants, au djihad contre tous les juifs comme la seule option pour qu’ils quittent leur terre, à ce que la Palestine devienne un champ de bataille entre les musulmans et les juifs, à considérer les arabes qui félicitent les juifs pour le nouvel An juif comme des hérétiques, à ne battre sa femme « que » lorsqu’elle ne répond pas aux remontrances de son mari, à mobiliser les forces de sécurité de l’autorité palestinienne qui disposent déjà des armes et de l’entraînement nécessaires, en faisant référence à la nouvelle génération des 13, 14 et 16 ans utilisant des couteaux, des couperets, des tournevis, et des armes légères pour mener des attaques contre les israéliens…
Ce signalement s’appuie sur plusieurs considérants du règlement UE 2017/1939 du 12 octobre 2017 portant création du parquet européen. Ainsi les considérants 50, 57 et 59 qui permettent à tout lanceur d’alerte d’informer le parquet européen afin de l’aider à accomplir sa mission de rechercher, poursuivre, et renvoyer en jugement les auteurs d’infractions pénales portant atteinte aux intérêts financiers de l’Union, notamment quand les infractions revêtent une ampleur et un caractère transnationaux et lorsque le type particulier d’infraction est susceptible de constituer une menace grave pour les intérêts financiers de l’Union, la réputation des institutions de l’Union, et la confiance des citoyens de l’Union.
Les finances de l’Union provenant des États membres, il est évidemment inconcevable que les contribuables de nos démocraties participent au financement de ceux qui veulent les détruire par tous les moyens et surtout les pires.
Une enquête doit, pour le moins, être diligentée. Elle permettra de mettre en lumière l’intégralité des fonds versés ainsi que, vraisemblablement, d’autres faits qui viendraient à la connaissance du parquet européen.