Le nouveau rapport du GIEC, ce groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, démontre de façon concrète les conséquences du réchauffement climatique sur nos sociétés. Il doit être interprété comme un ultime rappel : la mondialisation telle qu’elle est promue jusqu’à présent annonce notre perte.
La dégradation de la biodiversité et la transformation forcée des écosystèmes avaient déjà été démontrées dans le rapport de 2014, mais celui-ci est encore plus alarmiste. La situation continuera de s’intensifier à mesure que le climat se réchauffe. Désormais, l’ensemble des territoires est soumis aux effets du changement climatique. De plus, leur violence et leur fréquence augmentent de manière exponentielle.
Le rapport pointe du doigt de nombreuses causes.
A nos yeux pourtant, l’une d’entre elles est la cause suprême : la mondialisation à outrance. En ayant voulu faire produire à l’autre bout du globe les produits du quotidien, en ayant souhaité délocaliser plutôt que de valoriser les atouts de nos économies et en ouvrant nos frontières à tous les flux, nous avons fait exploser les bilans carbones et favorisé un consumérisme qui demande toujours plus de matières premières.
Face à ce pessimisme ambiant et à l’écologie punitive promue par l’Union européenne et qui ne règle rien, donnons une réponse de bon sens : le localisme plutôt que le libéralisme, les circuits courts plutôt que la mondialisation, le nucléaire plutôt que le charbon. Seul ce changement de paradigme permettra de faire d’une pierre deux coups : favoriser la planète et revaloriser nos économies.