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L’Union européenne responsable des feux et de la déforestation intensive en Amazonie

L’Union européenne responsable des feux et de la déforestation intensive en Amazonie

par | 28 août 2020 | Communiqué

Entre le 16 juillet et le 15 août 2020, 20 473 foyers d’incendies ont été comptabilisés en Amazonie. En cette période estivale, les feux de forets sont nombreux et ces derniers augmentent avec la hausse globale des températures sur lensemble du globe. 15 000 foyers d’incendies ont été recensés au cours des deux premières semaines d’août au Brésil selon les données de l’Institut national des recherches spatiales (INPE).

Si les incendies de 2019 ont suscité une mobilisation internationale, nous pouvons voir que ceux de 2020 passent sous le radar des médias nationaux et internationaux.

Ces feux de forêts sont parfois dorigine naturelle, mais sont de plus en plus anthropiques. En cause, la déforestation orchestrée par l’agro-industrie et la mondialisation. Le soja est depuis 20 ans lun des principaux moteurs de la déforestation, notamment en Amazonie.

LUnion Européenne a une responsabilité majeure dans cette catastrophe. En effet, les pays européens sont responsables de 36 % de la déforestation liée au commerce mondial de produits agricoles. LEurope est donc le premier continent en termes de déforestation importée. A l’échelle française, limportation de soja représente entre 3,5 et 4,2 millions de tonnes par an. Ces déforestations impactent (et parfois de manière irrémédiable) les écosystèmes naturels, notamment la faune et la flore endémique de la forêt amazonienne.

Ce modèle intensif est lun des piliers des traités favorisant la mondialisation sauvage. Là encore, la vision européiste nuit tant aux producteurs qu’à lenvironnement, et ce, des deux côtés de lAtlantique. LUnion européenne est donc fatalement un maillon de la chaine de la déforestation !

Face à ces catastrophes naturelles nous devons sortir des nombreux traités de libre-échange que l’Union européenne a ratifié.

Nous devons défendre un autre modèle, tourné vers le localisme. Arrêtons dimporter les produits de la vie quotidienne moins chers que le produit de la ferme d’à côté. Stoppons cette libéralisation à outrance et revenons à un modèle réellement éthique.

En défendant le localisme, nous limiterons drastiquement notre impact sur la déforestation sud-américaine.