Suite aux tentatives d’invasions migratoires aux frontières de la Pologne, de la Lituanie et de la Lettonie, la Commission européenne a présenté, le 1er décembre dernier, ses propositions pour faire face à la situation d’urgence à la frontière extérieure de l’Union Européenne.
Dans la continuité du refus de mettre en place des barrières physiques aux frontières extérieures de l’UE, de son opposition aux contrôles des frontières intérieures et de son souhait d’une répartition des migrants au sein de l’UE, E. Macron a poursuivi dans cette voie en proposant à la Pologne des mesures n’ayant qu’une vocation, celle de faciliter l’arrivée des migrants en Europe !
Courageusement, la Pologne a donc décidé de suspendre l’examen du texte lors d’une réunion très tendue des ambassadeurs des États membres, le 28 janvier dernier !
À l’heure actuelle, 16 pays sur 27 ne sont pas d’accord avec cette politique immigrationniste que le président français veut développer. Ce dernier ne pouvait démarrer plus mal sa présidence de l’Union !
Voir aussi
Le député européen, son mandat parlementaire et son activité politique
Crise migratoire avec Londres : Macron/Darmanin, la duplicité « en marche »
Les principes majeurs du droit parlementaire européen
Bruxelles veut faciliter l’asile aux frontières extérieures et complexifier tout contrôle aux frontières intérieures…
