La baisse continue des jours de pêche autorisés en Méditerranée combinée à l’envolée dramatique des prix des carburants signent l’agonie de la flotte chalutière d’Occitanie et des 2 500 emplois qui en dépendent. Certains navires n’ont pas d’autres choix que de rester à quai jusqu’à 2022 parce que leur activité n’est plus rentable ; d’autres suivent le chemin de la casse.
En trois ans, le nombre de jours de pêche autorisés est passé de 220 à 183. Avec le plan West Med décidé par l’Union européenne, en 2022, il est prévu de le diminuer encore jusqu’à 160 jours, passant en dessous du seuil de rentabilité. Parallèlement, en quelques mois seulement, le prix du gasoil a doublé pour atteindre 0,75 € le litre. Ajoutons, à toutes ces difficultés, l’imposition des éoliennes offshore en Méditerranée qui remettent en cause les zones de pêche.
Il est donc impossible pour les marins pêcheurs d’embarquer dans des conditions dignes.
Parce qu’il y a urgence à agir, le Gouvernement français doit arrêter le suivisme aveugle des directives de l’Union européenne, qui a juré la mort de la pêche locale pour privilégier la grande pêche industrielle en multipliant des accords internationaux écologiquement peu regardants, notamment en Afrique. Il faut enfin user du levier fiscal pour compenser la hausse du prix de l’énergie par la baisse des taxes.
Seule Marine Le Pen aura le courage d’entreprendre ces réformes pour sauver la pêche française.