La Turquie a annoncé, mardi 11 août, qu’elle allait accorder des permis d’exploration et de forage dans de nouvelles zones de la Méditerranée orientale d’ici la fin du mois. Au même moment,
la Grèce a affirmé qu’elle allait demander un sommet d’urgence de l’Union européenne consacré à cette bataille pour la souveraineté de plusieurs zones de la Méditerranée, dans lesquelles pourraient se trouver des réserves d’hydrocarbures.
A Bruxelles, la Commission européenne a exprimé sa solidarité totale avec la Grèce et Chypre, en évoquant une situation « extrêmement préoccupante » et en appelant au dialogue.
La Grèce, déjà asséchée par les politiques d’austérité imposées par Bruxelles, doit recevoir enfin une aide substantielle de la part du continent qu’elle défend face à Erdogan.
La Commission européenne va-t-elle enfin passer des paroles aux actes, et condamner fermement l’attitude de la Turquie, en coupant toute subvention à cet ennemi de l’Europe?