Le constructeur automobile Volkswagen n’a toujours pas choisi entre l’Espagne, le Portugal et la région française d’Occitanie pour son projet d’implantation d’usine de cellules à batteries. Thomas Schmall, directeur technique du groupe, a précisé que son choix « dépendra de l’endroit où [ils] auron[t] les meilleures options ».
Des propos qui pourraient nous amener à croire que ce grand groupe automobile allemand espère opérer une forme de chantage aux subventions publiques afin d’asseoir son choix et que l’avenir de centaines d’emplois dépendrait de la manne provenant directement des poches du contribuable.
Nous disons tout net qu’il serait totalement anormal qu’une entreprise comme Volkswagen bénéficie de subventions publiques à l’installation alors qu’elle fait des milliards de bénéfices et qu’elle a parfaitement les moyens de s’implanter où elle le désire à ses frais, comme toutes les autres entreprises.
Les élus du Rassemblement National seront vigilants quant à l’attitude de l’exécutif régional et appellent le Gouvernement à cesser de sacrifier notre souveraineté industrielle et technologique par soumission à l’idéologie mondialiste. A l’heure où les sites de productions allemands mettent en place la production de moteurs diesel peu polluants de dernière génération, il est inacceptable que la France n’ait toujours pas de stratégie industrielle d’envergure et se retrouve tributaire d’entreprises étrangères.
Il est urgent de mettre en place un État stratège qui définira une politique industrielle dans l’intérêt de la France et des Français.