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Fermeture des bases Air France : NON au sacrifice de la province !

Fermeture des bases Air France : NON au sacrifice de la province !

par | 29 mars 2021 | Communiqué

Communiqué de Julie Lechanteux et Thierry Mariani, députés du Rassemblement National au Parlement européen

La direction d’Air France a annoncé dimanche 28 mars, vouloir fermer ses bases à Toulouse, Marseille et Nice, menaçant ainsi plusieurs centaines de membres des personnels naviguant et commerciaux.

Cette annonce intervient dans le cadre d’une « restructuration de son réseau domestique ».

En réaction, environ 80 salariés d’Air France ont manifesté hier à l’aéroport de Marseille-Provence contre ce projet. Nous les soutenons bien évidemment !

Par cette mesure, Air France sacrifie la province et prend une direction stratégique inattendue, seulement 10 ans après avoir ouvert ces bases pour concurrencer le low-cost.

Pourtant, en un an, ce sont plus de 10 milliards d’euros qui ont été versés par l’État à Air France pour sauver l’entreprise nationale. Par conséquent, l’État actionnaire à hauteur de 15% aurait dû imposer le maintien des emplois en contrepartie des aides octroyées.

Aujourd’hui, Bruno Le Maire et Jean-Baptiste Djebbari, respectivement ministre de l’Économie, des Finances, et ministre des Transports, doivent rattraper leur faute politique et doivent tout mettre en œuvre pour préserver ces bases ainsi que tous les emplois y afférents.

La direction d’Air France, aux mains d’une nébuleuse d’actionnaires, se moque des conditions de vie du personnel, et se perd en stratégie concurrentielle.

Elle s’est servi du personnel comme laboratoire pour tester le système low-cost. Recruté en région parisienne, puis envoyé en région, il est demandé au personnel, 10 ans plus tard, de retourner en Île-de-France pour y intégrer l’aéroport Charles-de-Gaulle. Pourtant, en 10 ans, ces personnes ont construit leur vie de famille, à Toulouse, Nice et Marseille.

Au moment même où Emmanuel Macron négocie l’autorisation d’accorder de nouvelles aides à notre fleuron national, auprès de la Commission européenne, le gouvernement français ne doit pas laisser la désertification de notre territoire s’accentuer. Il doit protéger l’activité et l’emploi, en région !