CATHERINE GRISET,
DÉPUTÉ DU RASSEMBLEMENT NATIONAL AU PARLEMENT EUROPÉEN
Pour la rentrée de septembre 2023, la Commission européenne a décidé de suspendre en Hongrie ses programmes à destination des étudiants : Erasmus et Horizon Europe. La quasi-totalité des universités hongroises, ainsi que 180.000 étudiants seront donc mis au ban de l’Union européenne.
Le programme de mobilité des étudiants européens, Erasmus, ainsi que Horizon Europe, le programme de recherche de l’UE, seront donc fermés aux Hongrois. Cette décision de la Commission européenne est officiellement une sanction contre la réforme de l’enseignement supérieur du premier ministre, Victor Orbán.
Alors que les étudiants Turcs ou Chinois vont continuer de profiter de Erasmus+ pour voyager dans nos universités, des étudiants européens sont donc victimes de la brutalité bureaucratique bruxelloise. Alors que dans de nombreuses universités européennes, l’idéologie woke, avec son sectarisme et sa violence, menace réellement les libertés académiques, la Commission utilise les jeunes hongrois comme levier de pression sur un gouvernement démocratiquement élu.
Priver les jeunes Hongrois de l’opportunité de faire des études en Europe est une décision injuste et une discrimination envers une nationalité. Mais en privant la Hongrie de ces programmes, la Commission risque de s’aliéner une partie de la population. Cette décision aux conditions arbitraires, qui punit collectivement les étudiants hongrois, est un nouvel abus européen de la notion d’État de droit.
Nous demandons aux institutions bruxelloises d’en finir avec ce chantage massif sur une génération et de rétablir la Hongrie dans les programmes européens.