Aurélia Beigneux
Députée française au Parlement Européen
Groupe Identité et Démocratie
L’association de protection de l’environnement Greenpeace a demandé à la Commission européenne de retirer le nucléaire de sa taxonomie verte, c’est à dire des énergies de transition qui recevront des financements européens. L’ONG a également qualifié le nucléaire d’énergie « excessivement dangereuse » et s’oppose fermement à sa promotion dans la lutte contre le changement climatique.
En s’opposant frontalement au nucléaire, Greenpeace passe d’association de protection de l’environnement à simple relai des partis verts européens. En devenant un lobby soutenant les énergies renouvelables, dont on connait les multiples limites, Greenpeace trahit son engagement originel. Au lieu d’être mis en valeur, l’atout français en matière de nucléaire est dénoncé comme une dépendance de notre pays à l’atome, un argument parfaitement illogique.
L’association ne s’arrête pas là et demande également le tout électrique pour l’automobile, alors que l’on connaît le coup environnemental des matières premières et demande également aux agriculteurs de fournir des efforts drastiques, sans tenir compte de la crise qu’ils traversent.
Le virage gauchiste de Greenpeace illustre la radicalisation de toutes les ONG dans le domaine de l’environnement. Alors qu’une écologie populaire, compétitive et de bon sens est possible comme celle promue par le Rassemblement National et notre groupe Identité et Démocratie au Parlement européen, le combat de ces associations nous précipite vers un affaiblissement énergétique et économique, sans pour autant sauver le climat.
Ne laissons pas les ONG décider de notre avenir. Parce que nous sommes en démocratie, c’est au peuple et au pouvoir politique de choisir notre stratégie de développement durable.
Il est temps de revenir à des décisions rationnelles en matière environnementale !