À peine rentrée de Washington, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a estimé ce 1er décembre à Bruxelles « qu’il était temps pour l’Union européenne de réfléchir à la vaccination obligatoire ». On se souvient tous qu’elle est allée à Washington le 10 novembre à un gala de l’Atlantic Council remettre le prix du meilleur entrepreneur au PDG de Pfizer en robe à paillettes.
De son côté, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a désormais identifié des risques importants de myocardites et de péricardites et un risque potentiel important de maladie respiratoire accéléré par le vaccin. L’EMA a aussi souligné l’absence d’information concernant les patients frêles souffrants de comorbidités ou immunodéprimés. Les résultats de nombreuses études cliniques, par exemple chez les femmes enceintes, ne sont prévus qu’en 2023.
Bruxelles veut donc gérer la santé des gens. Mais un européen n’est pas une cellule d’un fichier Excel à Bruxelles : les patients ne sont pas identiques. Tous les vaccins COVID ne sont pas identiques (AstraZeneca, Moderna, Pfizer, Janssen…).
Dès lors, la vaccination doit rester un acte consenti. Les médecins doivent retrouver leur liberté de prescrire. Et les États garder leur liberté de décider de leur politique sanitaire.
Après tout, une centaine d’employés de l’EMA ne sont pas vaccinés.
Ils ont probablement leurs raisons.