Annika Bruna
Député français au Parlement européen
Membre des commissions Libertés civiles, Justice et Affaires intérieures,
et Droit des femmes et égalité des genres,
Membre de l’intergroupe Bien-être et protection des animaux.
En commission Libertés civiles, Justice et Affaires intérieures (LIBE), ce mercredi 25 octobre, je suis intervenue sur le rapport Daly relatif à la transparence et la responsabilité des organisations non gouvernementales financées par le budget de l’UE.
Le financement des ONG devient un problème fondamental en Europe. Alors que le rapport Daly prétend défendre les ONG contre le contrôle des États, j’ai clairement indiqué qu’il faut au contraire protéger désormais les États contre les ingérences étrangères dont les ONG sont trop souvent le paravent.
Ainsi, comme le relève régulièrement mon collègue Jean-Paul GARRAUD, la Commission européenne subventionne et promeut toujours le FEMYSO, une confédération d’associations connue pour sa proximité avec les Frères musulmans.
Plus largement, des ONG subventionnées par d’autres États, parfois membres de l’Union, interfèrent directement dans les affaires politiques et économiques de la France, notamment pour nuire à notre filière nucléaire.
Enfin, il est apparu que certaines ONG, financées par des États, voire des collectivités locales, allaient chercher directement les migrants à quelques kilomètres des côtes africaines pour les ramener à Lampedusa, en Europe.
Ces migrants, notre continent ne peut plus les accueillir. Ils finissent désormais dans des camps de fortune dans les faubourgs de nos grandes villes. Le trafic de drogue et l’insécurité y prospèrent, au détriment des riverains comme des migrants eux-mêmes.
J’ai donc déposé des amendements pour que le financement des ONG soit transparent : qu’ils soient privés et publics, nationaux et étrangers, tous les financements significatifs doivent être rendus publics afin de garantir la transparence et limiter les ingérences étrangères.