La Présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, a annoncé, jeudi 10 février depuis Dakar au Sénégal, la mise en place d’un plan de 150 milliards d’euros pour l’Afrique dans le cadre du programme d’investissement Global Gateway.
Cet énième plan vient donc s’ajouter au fonds fiduciaire de l’Union européenne pour l’Afrique, au fonds fiduciaire d’urgence de l’Union européenne et à l’instrument européen de voisinage devenu l’instrument de voisinage, de coopération au développement et de coopération internationale.
Avec ce nouveau plan d’investissement, les Européens, et notamment les Français, vont donc devoir mettre encore la main à poche pour financer le développement d’États africains alors qu’ils le font déjà ayant été transformés en multi-contributeurs à cause de municipalités, départements et régions qui s’arrogent la compétence de coopération internationale alors que celle-ci ne devrait relever que d’un seul interlocuteur : l’État !
À noter d’ailleurs que l’État Français n’est pas en reste en la matière, puisque E. Macron a décidé, en mai dernier, d’effacer purement et simplement les 5 milliards de dollars de dette du Soudan, soit 60 euros pris dans le porte-monnaie de chacun des 70 millions de Français !
Si les besoins de l’Afrique sont évidemment importants, ceux des Européens, en particulier ceux des Français, le sont plus encore !
Magistrat, Député européen RN membre du Identité et Démocratie | Président de l’Association professionnelle des Magistrats | Ancien Député | président de la délégation française du groupe ID au Parlement européen