La jeune Mila, connue pour avoir été victime à 16 ans de cyber-harcèlement, suite aux critiques émises sur l’islam en 2020 sur ses réseaux sociaux, a été menacée et agressée sexuellement samedi après-midi.
Alors qu’elle se promenait sur les Berges du Rhône, dans Lyon, Mila a eu le courage de dénoncer, vidéos à l’appui, sur ses réseaux sociaux, le harcèlement et les agressions sexuelles qu’elle a subies, par plusieurs hommes, en quelques minutes.
« Quand on est une nana et qu’on se balade sur les quais, on se fait harceler toutes les 30 secondes, toujours par les mêmes profils. Il faut arrêter de le nier (…) » fustige la jeune femme qui, en déposant plainte, apprend que ceux qui ont tenté de voler son téléphone, de lui cracher dessus et de l’agresser sexuellement, seraient des « migrants sans-papiers » qui auraient « déjà été arrêtés plusieurs fois, notamment il y a un mois » par les services de police.
Une fois encore, nous regrettons le silence assourdissant des féministes autoproclamées, d’habitude si braillardes, sur la nécessité de soutenir Mila et de sanctionner les auteurs, de ces agressions sexuelles.
Le cauchemar que la jeune femme a vécu cet après-midi là, représente le quotidien des françaises et des européennes en 2022 et révèle le réel état de notre société.
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