Les choses s’accélèrent à Bruxelles pour prolonger la restriction de nos libertés de déplacement.
Dans une récente allocution, le commissaire à la santé et à la sécurité alimentaire Madame Stella Kyriakides affirme que :
« Le certificat COVID numérique de l’UE a facilité la libre circulation et les déplacements en toute sécurité en période de grande incertitude. Nos citoyens l’ont adopté et il leur a rendu la vie plus facile. Cet outil important a été essentiel pour gérer les risques et soutenir les mesures de santé publique mises en place pour protéger les citoyens pendant la pandémie. Aujourd’hui, nous proposons d’actualiser les possibilités d’utilisation du certificat en cas de déplacement dans l’UE afin d’apporter une sécurité à nos citoyens aussi longtemps que les besoins de santé publique persisteront. Nous proposons également d’actualiser notre certificat pour tenir compte des dernières évolutions scientifiques et épidémiologiques ainsi que de la nécessité d’accélérer les campagnes de rappel et de soutenir les recherches cliniques essentielles en cours en apportant une reconnaissance aux citoyens qui y participent. »
Nous rendre la vie plus facile en restreignant la liberté de déplacement, apporter une sécurité à nos citoyens en accélérant les campagnes de rappel, comme toujours le langage des technocrates européens est à double entrée. Du « en même temps » tout craché.
L’année passée a vu la mise en place d’un certificat Covid européen par la Commission de Bruxelles. Ce « sésame » permet aux voyageurs de l’Union européenne de se déplacer dans les pays qui le demandent et devait être levé le 30 juin 2022.
Mais tandis que les signaux vers le retour à une vie normale se multiplient, la Commission européenne souhaite désormais prolonger l’existence de ce certificat un an de plus encore, jusqu’au 30 juin 2023 !
Celle-ci estime « qu’il y a trop de risques concernant l’avenir du Covid-19 pour l’enlever dès cette année ».
Alors que nous assistons à une baisse des cas graves dans toute l’Europe, à la fin du passe sanitaire et des restrictions dans de nombreux pays, la Commission se dit cependant inquiète de l’apparition de nouveaux variants, qui pourraient être plus contagieux et menaçants pour l’immunité acquise. « À ce stade, il est impossible de déterminer l’incidence d’une augmentation possible des infections au second semestre 2022 » nous affirme-t-elle.
Il y a en réalité tout lieu de craindre que le pouvoir de Bruxelles puisse voir dans cet outil un efficace instrument de contrôle et de surveillance des citoyens européens. Arguant d’un motif sanitaire impérieux censé « protéger nos vies », la Commission européenne ne fait en réalité que les emprisonner chaque jour un peu plus longtemps. Et comptons sur la France d’Emmanuel Macron pour appliquer au doigt et à l’œil la feuille de route de la Commission. Rendons toutes leurs libertés aux Européens et ce, bien avant juin 2023 !