Dans le cadre de son plan de verdissement, la Commission européenne a proposé une recommandation visant à accélérer les projets d’énergie renouvelable (EnR). Dans son texte, l’intérêt public prime vis-à-vis de la défense des écosystèmes européens. En somme, la Commission européenne facilite l’obtention de dérogations dans des zones « Espèces protégées ». Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature, un espace protégé est « un espace géographique, consacré et géré, afin d’assurer à long terme la conservation de la nature ainsi que les services écosystémiques et les valeurs culturelles qui lui sont associés ».
Pour rappel ces dérogations étaient jusqu’à présent très complexes à obtenir du fait d’une législation contraignante. Avec cette dérogation, nous allons donc voir apparaître sur l’ensemble du continent européen des installations éoliennes sur des zones Natura 2000 ou des installations de panneaux solaires sur des zones où se trouvent des espèces en voie d’extinction, et cela en toute légalité.
Ces atteintes à la biodiversité, qui pourraient résulter de l’application de certaines mesures contre-productives proposées par la Commission européenne, sont un manque criant de vision stratégique menée par des technocrates bruxellois déconnectés.
Cette recommandation nous rappelle la décision en France du Conseil constitutionnel du 13 mai dernier qui a affirmé que le développement des EnR représentait un « motif d’intérêt général ».
La secte de l’éolien et des autres pseudo énergies prime donc face à la préservation de nos écosystèmes, preuve encore une fois que nous sommes les seuls à proposer une écologie de bon sens.