Face aux conditions d’insalubrité dans lesquelles vivaient les migrants au sein du bidonville de Vathy sur l’île de Samos, la Grèce vient d’inaugurer un camp dernière génération pour l’accueil et l’hébergement de ces derniers.
Ce centre d’accueil d’un coût de 43 millions d’euros et d’une surface de 12.000 m² pourra recevoir jusqu’à 3.000 migrants. Composés de plusieurs quartiers, les migrants auront ainsi accès à des zones de restauration, de sport, de jeux ainsi qu’à des cuisines partagées, le tout en « all inclusive ».
Malgré l’ensemble de ces commodités financées avec l’argent des contribuables européens destiné à des individus entrés illégalement en Europe, les organisations de défense des droits des migrants et diverses ONG dénoncent le caractère « fermé » de ce centre, le comparant même à une prison, au prétexte que les occupants sont autorisés à en sortir uniquement de 8h à 20h. Il est également critiqué les dispositions d’isolement prévues afin que les migrants délinquants ou en cours d’expulsion ne s’évaporent pas dans la nature.
Ces associations démontrent par leur mécontentement, amplement relayé par certains médias complaisants, l’aspect, non pas humanitaire de leur action, mais exclusivement politique !
Elles oublient aussi que près des trois quarts des migrants vivants dans le bidonville de Vathy ont accepté d’eux-mêmes d’être transférés dans le nouveau centre d’accueil.