Déplorant l’absence de mesures efficaces de l’Union Européenne contre la submersion migratoire, le ministre autrichien de l’intérieur, Gerhard Karner, a réagi fortement et avec bon sens.
A l’instar du Danemark et du Royaume-Uni, il propose que l’Autriche sous-traite l’accueil des demandeurs d’asile par un ou plusieurs pays tiers, hors Europe, en contrepartie d’un soutien économique.
De manière toujours aussi lucide, Gerhard Karner invite Bruxelles à maintenir les restrictions à la liberté de circulation au sein de l’espace Schengen, tout en rejetant sa proposition de répartition des clandestins dans toute l’Union européenne.
Alors que l’Autriche, comme de nombreux pays européens, fait face à une recrudescence de l’immigration sur son sol, l’Europe de Bruxelles se montre incapable de gérer la crise migratoire, préférant mettre à pied le directeur exécutif de Frontex, Fabrice Leggeri, pour avoir tenté de défendre les frontières européennes.
Face à l’invasion migratoire, le courage politique doit nous guider, suivant ainsi le chemin tracé par les pays qui ne se rendent pas et refusent la disparition de nos civilisations.