Ce 26 mai 2021, l’État de Floride vient de prendre une décision qui fera date. Son gouverneur républicain Ron DeSantis vient de signer une loi obligeant les principaux acteurs de la Big Tech à commencer par Twitter, Facebook et Youtube à ne plus censurer les candidats politiques aux différentes élections. Lors de la prochaine élection présidentielle américaine, ces grandes entreprises pourront se voir infliger jusqu’à 250 000 dollars d’amende par jour en cas de censure abusive.
On se souvient comment les médias sociaux comme traditionnels via les principales chaînes de télévision américaines avaient eu un comportement qui n’a pu que rendre éminemment contestable le résultat du final de la dernière élection présidentielle. Le Président des États-Unis en exercice qui se voit privé de moyen d’expression publique ! On peut rappeler qu’une étude avait montré qu’une majorité d’électeurs aurait finalement élu Donald Trump s’ils avaient eu accès à nombre d’informations qui furent censurées par ces médias.
En Europe comme en France notamment, nombre de comptes pouvant supporter Donald Trump ou des personnalités politiques et militants affiliés à la droite patriote se voient également censurés lorsqu’ils contreviennent à la doxa édictée par ces nouveaux censeurs, jamais élus par personne !
Avec la nouvelle législation européenne sur les services et marchés numériques (DSA/DMA) actuellement en cours d’élaboration nous pourrons nous doter des mêmes moyens pour assurer à tous les citoyens européens la possibilité d’user de leurs droits fondamentaux à la liberté d’opinion et d’expression, sans être soumis à la férule idéologique de quelques milliardaires de la Silicon Valley. Mais l’Union européenne qui partage malheureusement nombre d’opinions avec ces nouveaux « maîtres » de l’information et de la communication (Emmanuel Macron en étant l’incarnation même) pourrait également profiter de cette législation pour s’assurer un contrôle idéologique et politique sur les citoyens européens. Avec les députés du groupe Identité & Démocratie nous veillerons à ce que cela n’arrive pas. Étant rapporteur fictif sur le dossier DMA je me battrai pour protéger les start-up françaises et les PME qui voudraient émerger dans ce marché dominé par les rapaces du numérique.