André ROUGÉ
Député français au Parlement européen
Délégué national à l’Outre-mer du RN
Face à la réaction hostile, l’ingérence du président AZALI et des membres du gouvernement comorien concernant le déroulé de l’opération Wuambushu et la reprise de leurs nationaux, j’avais interpellé la Commission européenne par une question écrite afin de demander la suspension des fonds accordés à l’archipel.
L’Union des Comores perçoit de l’UE un fonds d’aide de 46 millions d’euros. Il semblerait normal que la Commission suspende ce soutien financier qui sert à un État faisant preuve d’irrédentisme et d’ingérence à l’égard d’un État fondateur et contributeur net de l’UE à hauteur de plus de 26 milliards d’euros, en l’occurrence, la France.
La réponse de la Commission apparait pour le moins absurde et émane d’une vision totalement militante des enjeux. Cette dernière justifie le maintien des fonds en arguant que leur suspension ne ferait que renforcer les problématiques socio-économiques de l’archipel, et par conséquent, les flux migratoires.
Par cette affirmation, la Commission démontre à nouveau son total amateurisme en matière de politique de coopération et de politique étrangère. Aussi, réaffirme-t-elle à nouveau son absence de vision souveraine d’un État membre l’UE. En somme, l’UE préfère soutenir le développement socio-économique d’un État extra-européen plutôt que d’enrayer les problématiques socio-économiques du 101e département français.
Le Rassemblement National, avec Marine LE PEN et Jordan BARDELLA, n’ont pour seule boussole la défense des intérêts des français de métropole et d’Outre-mer.
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