4. demande qu’une partie du nouvel instrument d’aide de préadhésion (IAP3) doté de 14,2 milliards d’euros, pour la période couverte par le cadre financier pluriannuel 2021-2027, soit utilisée pour soutenir le secteur du tourisme, permettant ainsi de ne pas augmenter le budget 2023; ce qui permettrait également de renforcer la cohésion territoriale, sociale et économique au sein de toute la filière du tourisme; | |||
Concrètement, il s’agit de prélever une partie du nouvel instrument d’aide de préadhésion (IAP3), d’un montant de 14,2 milliards d’euros, pour l’octroyer au secteur du tourisme, qui ne bénéficie, lui, d’aucun budget propre ; ce qui permettrait ainsi de ne pas augmenter le budget de l’UE en 2023, et donc d’éviter une augmentation de la contribution des États membres au budget de l’UE.
L’objectif est simple : plutôt que de verser des milliards d’euros depuis des années à des États non-membres de l’UE, l’argent devrait être alloué à des secteurs en difficulté comme celui du tourisme, aujourd’hui gravement impacté par la pandémie et les mesures gouvernementales.
Prenons l’exemple de la Turquie. Elle a reçu près de 50 milliards d’euros depuis 1987, sans pour autant être membre de l’UE 35 ans plus tard.
Si cet argent avait été utilisé différemment, des investissements auraient pu être faits dans le secteur du tourisme, pour le moderniser, mais comme aussi dans bien d’autres secteurs tout aussi en difficulté.
L’amendement que je propose, apporte donc une nouvelle direction à prendre, pour une meilleure utilisation des deniers publics.
Il sera soumis aux votes en commission en février et c’est précisément là que nous verrons réellement qui sont les Députés français qui défendent le mieux la filière !
Le secteur du tourisme comptant 4 millions d’emplois directs et indirects en France, est en attente de mesures fortes pour l’accompagner et l’aider à se sortir du marasme sanitaire et économique provoqué par l’incompétence des dirigeants de l’UE, et du gouvernement français.