Le Figaro rapporte que l’Union Européenne et le Royaume-Uni pourraient décider de retarder les discussions sur la pêche, et faire de celle-ci l’objet d’un accord séparé. Bien sûr, c’est une nouvelle façon de favoriser l’Union Européenne, qui pourra utiliser la pêche comme variable d’ajustement.
Les intérêts des pêcheurs français seront sacrifiés : non seulement un accès limité, pour eux, aux eaux poissonneuses de la Grande-Bretagne, mais également une recrudescence de la fréquentation des eaux françaises par les autres pêcheurs européens. Alors que nos pêcheurs français sont déjà très inquiets de l’appétit grandissant des Néerlandais – comme le démontre la présence du Scombrus rôdant au large de la Bretagne – l’hypothèse de cette nouvelle menace pesant sur les stocks halieutiques n’est pas acceptable.
Le Brexit est le révélateur des fragilités de la politique de commune de pêche européenne. L’Union Européenne doit renoncer au droit a priori d’opérer dans les eaux d’un autre État-Membre et acter le retour des accords de pêche bilatéraux. La défense du principe de souveraineté des peuples et des nations n’est défendu que par Marine Le Pen et, au Parlement européen, notre groupe Identité et Démocratie.