Communiqué de presse de Jean-Paul GARRAUD
Député français au Parlement européen
Président du groupe Rassemblement National au Conseil régional d’Occitanie
Président de l’Association Professionnelle des Magistrats
Au moment où Frontex, l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, annonce qu’entre janvier et mai 2022 l’immigration illégale aux frontières extérieures de l’Europe a pratiquement doublé par rapport à la même période de l’an dernier, G. Darmanin se félicite de l’avancée obtenue lors de la négociation du pacte européen sur la migration et l’asile qui fera déferler sur l’Europe entre 60 et 70 millions de migrants en quelques années.
Alors que la Commission européenne tente d’obtenir, depuis près de deux ans, un consensus avec les États membres sur ces questions migratoires, la chronologie de cet accord politique confirme donc les propos du Vice-président de la Commission, Margaritis Schinas, que je dénonçais le 24 septembre 2021 et qui indiquaient clairement le souhait de reporter les discussions sur ce pacte pour ne pas gêner la campagne présidentielle d’E. Macron.
Si le principe des quotas obligatoires d’accueil de migrants par les États membres est abandonné, la volonté de submerger l’Europe de nouvelles populations, elle, reste intacte puisque les pays européens devront soit accueillir encore plus de migrants, soit financer les retours quasi-inexistants des demandeurs d’asile déboutés, soit aider financièrement les pays en première ligne.
Dans tous les cas, ce sont donc les Européens qui pâtiront de cet accord et de ses dévastatrices conséquences identitaires, sociétales, sécuritaires, financières et civilisationnelles.