Frontex, l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, vient de publier un état de la situation migratoire aux frontières de l’Union européenne. Celui-ci démontre une nouvelle fois la nécessaire utilité des frontières pour lutter contre l’immigration illégale en Europe.
En effet, même si la tâche est complexe avec 9.000 kilomètres de frontières terrestres et 40.000 kilomètres de côtes, la comparaison des chiffres actuels avec ceux datant de la mise en place des restrictions aux frontières liées à la pandémie, confirme que lorsque les entrées sont contrôlées, l’immigration illégale diminue drastiquement. Sur les neufs premiers mois de 2021, le nombre de passages illégaux détectés aux frontières extérieures de l’UE a augmenté de 68 %, par rapport à la même période de 2020.
Cette augmentation est même de 47% comparativement à 2019, avant le déclenchement de la pandémie de COVID-19.
Au moment où la Présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, refuse catégoriquement de venir en aide aux États européens réclamant le soutien financier de l’UE pour lutter contre l’immigration et au moment où le Parlement européen vient d’adopter un gel d’une partie du budget de l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, l’Europe de Bruxelles confirme sa volonté d’accueil d’une immigration de peuplement.
Il n’y a véritablement plus rien à attendre de l’Union européenne. Seule une coopération entre États permettra de sauver l’Europe et les Européens face au danger mortifère qu’est l’immigration incontrôlée.