France Jamet,
Député français au Parlement européen
Membre de la commission des affaires économiques et monétaires
Le chantier de la ferme pilote d’éoliennes flottantes EolMed est lancé au large de Port-La-Nouvelle en Occitanie, où trois éoliennes géantes[1] devront être mises en service en 2024. Financées à grands renforts de subventions publiques de l’État et de la région Occitanie, elles seront les rampes de lancement de deux futurs parcs éoliens commerciaux en Méditerranée.
Qu’il s’agisse de l’éolien « flottant » qui s’installe ainsi en Méditerranée ou de l’éolien « posé » dont les chantiers attaquent la façade Nord et Atlantique de la France[2], plus rien n’arrête le lobby éolien :
– musèlement des recours contentieux ;
– simplification des démarches administratives pour les projets ;
– accélération et augmentation des fermes éoliennes marines à venir…
Cédant non par faiblesse mais par zèle à dictature de Bruxelles et des multinationales, Emmanuel Macron a fait le choix de sacrifier la beauté de nos littoraux, la diversité de nos ressources et l’activité de nos pêcheurs au nom d’une idéologie pseudo-écologiste.
Ce lundi 24 avril à l’occasion du 2ème Sommet pour la Mer du Nord en Belgique, il a confirmé sa détermination à construire une cinquantaine de parcs éoliens marins d’ici 2050, sous l’impulsion du « Pacte Vert » de Bruxelles, dont notre filière nucléaire française a été exclue et qu’il n’a pas défendue.
Au Parlement Européen, à l’Assemblée Nationale et dans nos conseils régionaux, les élus du RN réaffirment leur détermination à engager un moratoire sur tout projet éolien et le démantèlement des parcs à commencer par les plus anciens. Non aux éoliennes !
[1] Chacune dotée d’un mât de 108 mètres de haut et de flotteurs lourds de 3 500 tonnes
[2] Saint-Nazaire mis en exercice l’an dernier ; Saint-Brieuc, Fécamp et Courseulles-sur-Mer en cours de construction.