Après avoir encouragé les clandestins à migrer vers l’Europe, la Commission européenne panique devant l’appel d’air qu’elle a créé et se soumet au Président turc afin d‘éviter de construire des barrières aux frontières de l’UE, seule solution dans l’urgence destinée à éviter l’invasion migratoire.
Alors que la Pologne résiste à cette invasion violente de son territoire et donc de celui de l’UE, Bruxelles a, de nouveau,refusé, le 17 novembre, la demande de douze de ses pays membres visant à financer par le budget européen des barrières aux frontières extérieures de l’UE. La technocratie eurocrate dit « préférer réserver l’argent européen à des systèmes de protection plus sophistiqués » dont on constate chaque jour l’absence totale de résultat en matière de lutte contre l’immigration illégale.
En revanche, le vice-président de la Commission européenne, Margaritis Schinas, s’est précipité le 18 novembre pour remercier la Turquie de « son soutien dans la crise migratoire déclenchée aux frontières de la Biélorussie et de l’UE », Erdogan interdisant dorénavant aux quelques ressortissants d’Irak, de Syrie et du Yémen « d’acheter des billets et d’embarquer pour le Bélarus depuis les aéroports de Turquie ».
Le commissaire semble oublier que si la Turquie empêche quelques migrants de se rendre en Biélorussie, elle en laisse des milliers d’autres aller librement en Grèce et elle refuse de les reprendre alors que l’accord UE-Turquie l’y oblige !
À force de soumissions et de faiblesse, l’UE risque d’être emportée par le tourbillon migratoire et la résistance des Nations. Attention, il est bien connu que la nature a horreur du vide !