Lundi soir, Marine Le Pen est intervenue à l’Assemblée nationale lors du vote sur le projet de loi de finances 2021 pour dénoncer l’augmentation de la contribution de la France à l’Union européenne. 26,8 milliards d’euros seront versés pour l’exercice 2021, soit une augmentation de +25% par rapport à 2020. Il s’agit d’un funeste record à l’heure où la France s’enfonce dans une récession historique, estimée à -8,7%.
Avec le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne, la France tient la triste place de premier financeur du rabais britannique. Les Pays-Bas, la Suède, l’Autriche, le Danemark et même l’Allemagne bénéficient toujours de ce rabais. Pourtant, l’Allemagne connaît seulement pour la première fois et ce depuis huit ans, un déficit public !
Face à des résultats quasi-inexistants, l’Union européenne est incapable de remettre en question sa politique. Par exemple, sur le fonds « Asile et migration », ce sont 870 millions d’euros qui vont être encore dépensés. Nous avons été les seuls à demander sa réduction de moitié alors que le groupe européen des députés macronistes s’est positionné sur le maintien de ce budget. La droite (PPE) est même allée encore plus loin et a demandé une augmentation de 40%. Concernant Frontex, 566 millions d’euros seront encore déboursés pour une agence extérieure censée protéger nos frontières et aux résultats plus que discutables. Où part l’argent ?
Avec le groupe « Identité et Démocratie », vos députés européens du Rassemblement National ont proposé par le dépôt d’amendements une baisse de plus de 9 milliards d’euros tout en demandant l’augmentation des budgets essentiels tels que la Politique Agricole Commune (PAC) ou ceux alloués à nos territoires d’Outre-Mer.