Mercredi 15 juin, à l’occasion de la réunion de la commission des libertés civiles du Parlement européen, a été présentée une étude intitulée « L’extrémisme de droite dans l’UE », qu’elle a commandée.
Une volonté implicite mais réelle d’épingler de nombreux partis politiques y transparaît, notamment l’AFD en Allemagne, la Ligue en Italie, le RN ou encore le Fidesz en Hongrie. Selon elle, des personnalités politiques « radicales » diffusent des idées d’extrême-droite lorsqu’elles critiquent par exemple la politique d’immigration ou la montée de l’islamisme en Europe.
Sous couvert de lutter contre « l’extrême-droite », elle recommande alors de poursuivre ces responsables politiques qui utilisent des médias « situés sur le spectre du nationalisme radical » tels que Valeurs actuelles, TV Libertés, CNews ou Boulevard Voltaire.
Il est d’ailleurs intéressant de constater que son auteur principal, Quentin Liger, est ouvertement politisé à gauche, que certaines sources proviennent de médias militants d’extrême-gauche et que l’ENAR, association liée la mouvance islamiste, soit citée en exemple.
Plutôt que de dilapider l’argent du contribuable, il serait plus judicieux que la commission LIBE commande une étude sur l’extrême-gauche dans l’UE à l’heure où de nombreux pays comme la France sont régulièrement confrontés à la violence de factions s’en revendiquant.