Ce mercredi 9 mars, le Parlement européen votait son nouveau règlement relatif aux batteries et déchets de batteries.
Le règlement vise à protéger l’environnement et la santé humaine en réduisant la production de déchets de piles et batteries et les incidences négatives de leur production sur toute la chaine de valeur.
Ce texte permet de surveiller les conséquences environnementales de l’approvisionnement en matières premières et d’en informer le consommateur. Il facilite également le recyclage et la réutilisation de ces matières.
Cependant, alors que plusieurs dizaines de milliers d’enfants travaillent dans les mines d’extraction de cobalt à destination de la fabrication de batteries et que ce règlement européen s’intéresse aux conditions de production de ces dernières, et à leur impact, cette terrible réalité n’est quasiment pas abordée dans le texte, et aucune mesure concrète n’est prise pour la stopper.
Nous avons déposé, à l’initiative de ma collègue Sylvia Limmer, des amendements demandant au Parlement européen de ne pas fermer les yeux sur ce drame et d’interdire, clairement, l’utilisation de matières premières extraites par les enfants pour la fabrication de batteries utilisées en Europe.
Souvent très prompt à voter des textes d’initiative droits de l’hommiste n’engageant à rien de concret, le Parlement européen n’a pas jugé nécessaire de lutter contre cette pratique honteuse !