COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE JEAN-PAUL GARRAUD
Député français au Parlement européen
Président de la Délégation du Rassemblement National au Parlement européen
Président de l’Association professionnelle des magistrats
Lundi 17 juillet, la commission des libertés civiles du Parlement européen organisait un débat sur la présidence tournante de l’Union européenne dont seront bientôt chargées la Hongrie (2024) puis la Pologne (2025). Missionné par le Parlement européen, le comité Meijers, connu pour ses positions « progressistes », a présenté une étude scandaleuse expliquant comment empêcher les deux pays d’occuper leur présidence du Conseil.
Sous les dehors de l’expertise juridique d’un organe indépendant, le rapport constitue la position politique d’une structure militante, reprochant à ces deux États de ne pas respecter l’État de droit et suggérant différentes options toutes aussi anti-démocratiques les unes que les autres pour les exclure de l’exercice de la présidence du Conseil. Les progressistes habituels tentent une manœuvre insidieuse en voulant priver ces deux pays de ce qui leur revient légitimement, aussi bien d’un point de vue juridique qu’institutionnel.
Quelle honte qu’ait pu être tolérée une telle discussion lors d’une réunion officielle du Parlement! C’est une insulte à l’égard de la Pologne et de la Hongrie, dont les orientations politiques démocratiquement choisies et soutenues lors de plusieurs scrutins successifs par leur peuple doivent être respectées. Il en va de victoire de la politique sur la gouvernance, de la démocratie sur la technocratie. Le Rassemblement National les assure de son amitié et de son soutien dans ce combat.