Rejet du projet de loi « Restauration de la nature » en Commission ENVI

Hier, par une courte majorité en Commission environnement, les eurodéputés du Rassemblement national ont obtenu le rejet du texte sur la Restauration de la nature. Ce vote est un résultat inédit qui met un coup d’arrêt à la succession de lois punitives qui constituent le Pacte vert européen.

Si on s’en tient au titre, la restauration de la nature est un beau projet. Hélas, comme pour chaque texte qui passe dans l’hémicycle européen, les noms sont très plaisants mais le fond est toujours plus restrictif et déconnecté de la réalité.

Derrière cette loi se cachaient en réalité des contraintes très lourdes pour nos États-membres, à commencer par nos agriculteurs. Le texte demandait en effet la réquisition de 10% de terres agricoles pour les restaurer, à l’heure pourtant où notre sécurité alimentaire est directement menacée.

Le projet de loi obligeait également l’Europe à planter 3 milliards d’arbres supplémentaires d’ici 2030. C’est absurde, notre continent est le plus vert de la planète et connaît la croissance naturelle forestière la plus élevée au monde.

Pour couronner le tout, la Commission souhaitait supprimer 25.000kms de barrières sur nos rivières, c’est à dire détruire nos vieux moulins, faire sauter des barrages et donc menacer les écosystèmes locaux et exposer nos territoires aux risques d’inondations.

Cette victoire est une sanction inédite contre l’écologie punitive menée depuis trop longtemps par les technocrates européens. Elle est la conséquence d’un vote en bloc des députés du Rassemblement national avec tous les autres députés conservateurs et souverainistes. La bataille n’est cependant pas terminée : il reste un vote clé en session plénière. Là encore, les eurodéputés du Rassemblement national répondront présent jusqu’à ce que la Commission cesse de faire la sourde oreille et propose un texte réaliste.

Pour le Rassemblement national, la ligne est très claire :

Oui à la préservation de la nature, de notre patrimoine et de nos terres agricoles.

Non à cette loi absurde et contraignante sur la restauration de la nature.