Lundi 27 juin, la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen recevait Notis Mitarachi, ministre grec des Migrations et de l’Asile, afin d’échanger sur la situation migratoire critique de son pays.
En effet, ces derniers jours, la Turquie a tenté d’envoyer sur les îles grecques, en mer Égée, près de 1.130 migrants, repoussés par les autorités helléniques. Selon une source du ministère des Migrations, le nombre de migrants venant de Turquie pour les quatre premiers mois de l’année a augmenté d’un tiers par rapport à la même période de l’an dernier.
M. Mitarachi a rappelé aux membres de la commission que les États ont le droit souverain de protéger leurs frontières, conformément au droit international. Il n’existe pas en revanche pour les migrants de droit à accéder aux pays, ce qu’ont semblé oublier les eurodéputés sociaux-démocrates, de la gauche, des Verts et de Renaissance, coalisés pour défendre l’invasion migratoire. Kostas Papadakis, eurodéputé communiste, est allé jusqu’à demander la disparition de Frontex.
Face aux provocations de la Turquie et aux afflux de migrants dans la mer Égée, l’Union Européenne devrait soutenir les Grecs et se montrer ferme face à la submersion migratoire, plutôt que de l’orchestrer. Il en va de la survie de l’Europe et de notre civilisation.