Ce lundi, le conseil municipal de Grenoble a, à une courte majorité, autorisé le port du burkini dans les piscines de la commune.
Alors que le port de ce signe religieux intimant aux femmes de se cacher lors de la baignade n’est même pas réclamé par la majorité de la communauté musulmane, le maire de Grenoble cède aux revendications communautaristes d’une infime minorité.
Le burkini est loin d’être un accessoire de bain anodin, il est un outil de promotion de l’islam politique et radical et le symbole de la volonté d’une minorité de faire céder les valeurs républicaines face à des revendications religieuses.
Nulle part en France les femmes ne sont interdites de se baigner ! Ce qui les en empêche, parfois, c’est le voile islamique, l’importation d’us et coutumes religieuses contraires à nos valeurs et le refus de s’assimiler.
A l’heure où à travers le monde, mais aussi de plus en plus souvent en France, des milliers de femmes se battent pour ne plus porter le voile, pour avoir accès au sport, ou être indépendantes, le développement de ce tissu de soumission en France est un véritable recul. Demain que dira-t-on dans certaines piscines de l’impudique qui se baigne sans burkini ? L’inversion des valeurs est en cours !
Le burkini est le fruit d’une idéologie qui rabaisse la femme au rang de simple objet de tentation, fautif, qui doit se cacher en public. Ce n’est pas la place que la France a donnée aux femmes dans sa culture, sa civilisation ou son histoire.
Annika Bruna dénonce cette avancée de l’islam radical, ce recul de la place des femmes en France et condamne l’autorisation du burkini. Il lui semble indispensable que le Tribunal administratif, saisi par le Préfet de l’Isère, annule cet arrêté municipal contraire aux valeurs de la République.