C’est ce qui ressort des dernières données publiées par Eurostat en charge des statistiques pour la Commission européenne.
Après une accalmie en 2020 en raison de la pandémie, ce sont 535.000 migrants supplémentaires qui sont entrés pour la première fois en Europe en 2021 et qui ont demandé l’asile, soit 28% en plus en un an.
Si l’on ajoute les migrants qui ont réitéré leur demande après avoir essuyé un refus, on atteint les 630.600 demandeurs, soit une hausse de 33,5% par rapport à 2020.
Avec une demande d’asile sur quatre faite en Allemagne et une sur cinq en France, ces deux Etats sont les destinations de prédilection des migrants primo-demandeurs d’asile en Europe.
A noter que 40% d’entre eux sont Syriens, Afghans et Irakiens ; que plus de 81% ont moins de 35 ans et que près de 70% sont des hommes… Nous sommes donc bien loin des clichés visant à nous faire croire qu’il s’agirait majoritairement de femmes et d’enfants fuyant un conflit !
Si tous les demandeurs d’asile n’ont pas vocation à obtenir la protection internationale dans un Etat membre de l’Union européenne, les statistiques européennes démontrent que deux tiers des migrants déchus du droit d’asile ne sont jamais expulsés. En France, près de neuf migrants sur dix ne sont pas expulsés !
Seuls les députés du groupe Identité et Démocratie s’opposent à cette immigration de peuplement et défendent la souveraineté des Etats en matière de gestion de l’immigration.