Communiqué de presse d’Hélène Laporte, chef de la délégation du Rassemblement National au Parlement européen, Philippe Olivier et Thierry Mariani, députés du Rassemblement National au Parlement européen
La Conférence sur l’Avenir de l’Europe s’achève dans un chaos organisationnel symbole du fiasco de cet événement.
Le Président de la commission des affaires européennes de l’Assemblée nationale a annoncé hier que la réunion conjointe avec les parlements nationaux qui devait se tenir ce soir à Strasbourg était annulée car aucun compromis n’a été trouvé sur le texte final.
Cette absence de déclaration commune sonne le glas du format soi-disant innovant de cette Conférence.
Une forme différente de démocratie nous était promise mais en réalité il s’agit d’un recul démocratique.
En effet, des temps de parole sont attribués aux députés coordinateurs des groupes de travail mais le Parlement européen a refusé au groupe Identité et Démocratie (ID) un siège au mépris de la règle d’Hondt, ce qui condamne notre groupe au silence.
L’échec est patent à tous les niveaux : absence de dynamique participative avec seulement 51.547 citoyens européens inscrits à la plate-forme numérique, citoyens des panels déçus par le format, temps de parole faméliques attribués aux députés, recommandations prérédigées par des ONG, coût exhorbitant évalué à 200 millions d’euros et de multiples conflits d’intérêts avec plusieurs citoyens soi-disant « tirés au sort ».
Par exemple, Mme Noelle O’Connell qui a été nommée par le gouvernement irlandais comme représentante nationale des citoyens pour cet événement, est également Présidente de European Movement Ireland, un groupe de pression financé par l’UE et qui fait campagne pour une plus grande concentration du pouvoir au niveau de l’UE.
A quelques semaines du terme, cet événement est discrédité d’une quelconque légitimité pouvant servir de base à la détermination de l’avenir de l’Union européenne sur des sujets aussi fondamentaux que la défense ou l’adhésion à l’UE.