Alors que l’institut de virologie de Wuhan, en Chine, est soupçonné par le gouvernement américain d’avoir laissé échapper la Covid-19, les conditions de sécurité mises en œuvre dans les laboratoires dits P4, habilités à cultiver et à étudier de dangereux pathogènes, posent question.
En effet, les incidents recensés dans ces laboratoires ne semblent pas si exceptionnels et impliquent parfois des virus bien plus dangereux que la Covid-19.
Ces 20 dernières années, des fautes, voire des actes de malveillance significatifs, ont été relevés :
– En 2001, à Fort Detrick (USA), un chercheur fut soupçonné d’avoir envoyé des lettres à l’Anthrax qui ont fait 5 morts ;
– En 2014, à Atlanta (USA), des tubes contenant le virus Ebola furent transférés par erreur dans un laboratoire moins sécurisé ;
– En 2016, à Lyon (France), un SDF s’est introduit dans les locaux du laboratoire Jean Mérieux ;
– En 2019, à Novossibirsk en Russie, un incendie a détruit 30 m² du laboratoire Vektor.
Ces évènements doivent nous alerter car ces laboratoires détiennent des virus tels que l’Anthrax, Ebola, la Variole ou encore des grippes très pathogènes. Ils doivent donc être parfaitement sécurisés si l’on souhaite éviter des pandémies potentiellement bien plus mortelles que celle provoquée par la Covid-19.
Je déposerai prochainement une question écrite auprès de la Commission européenne pour déterminer si les conditions de sécurité mises en œuvre dans les laboratoires P4, situés dans l’Union, sont satisfaisantes.