Au moment même où Ylva Johansson, commissaire européenne aux Affaires intérieures, déclare qu’il ne s’agit pas, pour les Européens, de financer des équipements de protection et de sécurisation des frontières extérieures de l’Union, on apprend par les services du renseignement lituanien que dix personnes, entrées illégalement en Lituanie par la Biélorussie, sont des terroristes. Dix autres individus, suspectés d’être affiliés à des organisations terroristes, font l’objet de vérifications.
Parmi les individus formellement identifiés, se trouvaient notamment des Tchétchènes issus des groupes terroristes islamiques caucasiens, un camerounais de Boko Haram et un irakien lié au Parti des travailleurs du Kurdistan ayant commis de nombreux attentats par le passé.
Depuis l’été ce sont 4.100 migrants qui ont déjà franchi illégalement la frontière entre la Biélorussie et la Lituanie et, selon la police fédérale allemande, depuis le mois d’août, plus de 4.300 migrants sont entrés illégalement en Allemagne via cette nouvelle route migratoire, saturant ainsi les centres d’accueil pour migrants de plusieurs Lander.
Pendant que déferlent, par toutes les frontières de l’Europe, des cohortes de migrants dans lesquelles se dissimulent des terroristes, les eurobéats débattent de chimères telles que la montée de l’extrémisme de droite et du racisme en Europe lors de cette session plénière du Parlement européen.
Force est de constater que l’Union européenne actuelle, aveuglée par son idéologie, met en jeu la sécurité de nos concitoyens.