L’avionneur européen installé à Toulouse subit des pertes historiques et pourrait se séparer de 10% de ses effectifs, soit plus de 10 000 emplois dans le monde et une menace sur 20 000 emplois au sein de toute la filière régionale.
La socialiste Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, celle qui s’est toujours opposé avec acharnement contre toute forme de souverainisme, qui a toujours soutenu le libre-échangisme débridé et les politiques de désindustrialisation de notre pays depuis Mitterrand, en appelle désormais, toute honte bue, « à la souveraineté nationale et européenne » ! Un bel exemple d’oxymore !
Du point de vue de l’Union européenne aucune souveraineté n’est possible, Bruxelles s’étant toujours opposée à ce principe, comme au protectionnisme intelligent et au patriotisme économique, y compris quand Airbus était en concurrence déloyale face à Boeing.
Contrairement à ce que prétend la propagande européiste, le groupe Airbus n’est pas un « projet européen », mais le résultat d’une coopération industrielle librement consentie entre Etats souverains. C’est au niveau de ces Etats que la solution de préservation du groupe se situe et comme Toulouse est une ville française c’est à l’Etat français d’intervenir.
Pour préserver un tel groupe industriel stratégique pour nos emplois et l’avenir de notre nation, la solution existe : un Etat stratège prônant une réindustrialisation massive de notre pays.
Mais pour cela, il faut du courage, de la détermination et de la sincérité afin de résolument changer de politique. Avec Marine Le Pen, la solution c’est la nation !