Depuis le début de la crise sanitaire, afin de contribuer à remédier à la pénurie de masques, des dizaines de couturières, sans travail, sans revenus, ont passé des centaines d’heures à travailler gratuitement pour fabriquer des milliers de masques en tissu à leurs frais.
Aujourd’hui, elles demandent une reconnaissance de leur travail alors que le gouvernement préfère commander en Chine, en Thaïlande ou en Turquie.
Ce même gouvernement qui a failli face à la pandémie se réfugie derrière les exigences d’un nouveau processus d’homologation imposé par les gros industriels textiles et les grands distributeurs, dont le lobbying auprès du gouvernement n’est plus à démontrer. Il se fait toujours au détriment des nombreuses petites entreprises et des indépendants qui créent l’essentiel des emplois et de la richesse du pays.
L’exemple de ces femmes de bonne volonté dont le travail, l’investissement et le savoir-faire doivent être reconnus et valorisés, démontre que le pouvoir macronien favorise toujours les grosses entreprises mondialisées aux détriments de nos petits producteurs nationaux.
Une politique de valorisation des créations et des savoir-faire locaux français, comme le souhaite Marine Le Pen dans le cadre d’un Etat stratège, nous permettra de garantir une équité et une transparence pour la production et la vente non seulement des masques, mais de tous les produits français.