La France traverse sa plus grave crise depuis la seconde guerre mondiale. Il convient de ne pas négliger l’impact qu’aura le confinement à grande échelle sur des secteurs stratégiques tels que l’industrie ou encore l’agriculture.
Si nous nous réjouissons aujourd’hui de la prise de conscience tardive de l’exécutif, nous déplorons en revanche qu’il faille attendre une crise d’ampleur mondiale pour que soit enfin appliquée une politique de bon sens.
Les mesures prises pour lutter contre le COVID-19 nous amènent à repenser nos modes de consommation mais aussi à remettre en question l’idéologie mondialiste. Avec cette faillite totale du système, les cartes sont aujourd’hui rebattues.
L’appel lancé par Didier Guillaume démontre deux choses. Premièrement, seule la nation protège. Deuxièmement, seul un État capable d’assurer sa souveraineté (aujourd’hui alimentaire, demain industrielle) sera en mesure de faire face aux changements à venir dans un monde jusqu’à aujourd’hui interdépendant.
Avec le retour du printemps et des beaux jours, les agriculteurs ont besoin d’une main d’œuvre supplémentaire pour faire face aux demandes croissantes dues à la crise. Il y a actuellement 200 000 postes à pourvoir dans le secteur agricole.
Du fait de la fermeture de l’espace Schengen, les non-européens ne peuvent pas se rendre sur les exploitations agricoles. Cette situation montre bien les limites d’une mondialisation où l’on importe des ouvriers agricoles étrangers alors que de nombreux concitoyens n’arrivent même pas à trouver un emploi. Cette concurrence déloyale montre aujourd’hui ses limites.
Pour faire face à la crise agricole qui se dessine, soutenons l’action « Des bras pour nos assiettes ». Cette action propose à toutes les personnes souhaitant se rendre sur une exploitation agricole de le faire en s’inscrivant via un formulaire.
Face à la crise, nous pouvons tous être acteurs, à la fois en achetant des produits locaux et français, mais aussi en aidant nos compatriotes agriculteurs.
Mobilisons-nous pour eux. Ils sont un pilier de notre nation.