L’épidémie de coronavirus qui a débuté en Chine il y a environ 4 mois et qui a provoqué des milliers de morts à travers le monde est maintenant au cœur de l’Union européenne où elle provoque de nombreux morts et qui contamine des milliers de personnes. Certains spécialistes en arrivent même à la conclusion suivante : l’épicentre de la pandémie se trouve sur le continent européen.
Cependant, nous avons eu la surprise le mercredi 18 mars 2020 d’apprendre par la Présidente de la Commission européenne, madame Ursula von der Leyen, que l’Union Européenne avait « sous-estimé » l’ampleur du danger et que ce « virus […] va nous occuper encore longtemps ». Un aveu de la part de la Présidente de la Commission européenne qui nous disait il y encore quelques jours que la fermeture des frontières nationales n’avait aucun sens.
Alors que nous demandions avec mes collègues du Groupe Identité et Démocratie au Parlement européen des mesures concrètes comme le retour des frontières nationales pour permettent des contrôles accrus, voici ce que répond la Présidente de la Commission « Nous avons compris que toutes ces mesures, qui il y a encore deux ou trois semaines paraissaient drastiques et draconiennes, devaient être prises à présent ».
Encore une fois, nous avons eu raison mais l’idéologie européiste à empêcher les dirigeants européens de prendre des mesures rapides et concrètes, au dépend des Européens.
L’Union européenne a (encore une fois) failli dans sa mission de protection en prenant des mesures concrètes avant la situation que nous connaissons tous. Elle a montré ses limites profondes pour protéger les Européens et les Français.
Nous devons nous en souvenir pour l’après crise, quand les débats politiques reprendront et qu’il faudra tirer sérieusement tous les enseignements.