Si le COVID-19 a servi de prétexte aux autorités françaises pour vider les prisons, il sert maintenant à justifier la présence record de clandestins en France !
Bien que les mises en rétentions aient baissé de 46% en métropole en 2019 et 2020, le nombre de clandestins s’agglutinant dans les centres de rétention administrative continue d’augmenter faute d’expulsion de ceux qui n’ont pas le droit de rester en France.
Alors que seuls 4 algériens clandestins ont été expulsés depuis avril dernier sur les 970 qui auraient dû l’être, la fermeture des frontières en raison de la crise sanitaire sert à justifier fallacieusement cette situation puisque si elle empêche les expulsions, elle devrait aussi stopper le départ des candidats à l’immigration vers la France et l’Union européenne, ce qui n’est pas le cas. On ne peut plus expulser du fait de la prétendue fermeture des frontières mais on continue de recevoir les clandestins…
L’engagement présidentiel pour que 100% des obligations de quitter le territoire soient appliquées, n’est volontairement pas tenu.
Pendant que l’Europe de Bruxelles négocie difficilement une politique commune des retours, seules la totale maîtrise des frontières et la mise en place de réels contrôles par les États permettront d’endiguer cette submersion migratoire. Pour cette nouvelle politique, il faudra, en France, de nouveaux gouvernants. Rendez-vous en 2022 !