Après le chaos causé par les interventions de l’Europe de Bruxelles lors de cette crise sanitaire, ses institutions ont trouvé un accord provisoire le 20 mai 2021 pour mettre en place un« certificat numérique européen Covid ». Celui-ci, accepté dans l’ensemble de l’UE, sera disponible aux formats numérique et papier et attestera d’une vaccination contre le Covid, d’un test négatif, ou bien encore d’une rémission.
De l’aveu officieux des négociateurs du Parlement, le résultat de cet accord provisoire est décevant mais devait être avalisé pour « pouvoir communiquer vers l’extérieur » et ainsi essayer de montrer que l’UE était bénéfique pour les Européens.
Son principal objectif consistant à empêcher que les États membres imposent des restrictions supplémentaires concernant les déplacements des titulaires de ces certificats, telles que la quarantaine, l’autoconfinement ou les tests, n’est pas atteint puisque ces États pourront, comme c’est déjà le cas actuellement, continuer légitimement et à raison, à mettre en place de telles mesures afin, par exemple, de lutter de manière efficace contre les variants. Ce certificat n’a donc pas de valeur ajoutée.
Comme pour la gestion des masques et des commandes de vaccins, l’UE, plutôt que de laisser les États, mieux équipés et plus à même de répondre efficacement aux défis posés par cette pandémie, préfère donc centraliser, complexifier et bureaucratiser la gestion de la crise sanitaire, le tout en dilapidant l’argent des Européens puisque ce certificat, gadget inutile, coûtera 54 millions d’euros !