C’est en effet ce qui ressort d’un entretien à l’Agence France Presse du ministre grec des migrations, Notis Mitarachi, qui appelle une nouvelle fois à l’aide l’Europe face aux inexorables arrivées de migrants sur le sol européen.
Depuis la mi-janvier, la Grèce attend que la Turquie reprenne 1.450 clandestins, déboutés du droit d’asile. Ces opérations d’expulsion de migrants en direction de la Turquie ayant été contractualisées avec l’accord UE/Turquie de 2016, il est inadmissible que le Sultan Erdogan n’y donne plus suite depuis plusieurs mois !
Le ministre grec allant même jusqu’à déclarer qu’il n’est plus possible pour les pays en première ligne, comme l’Espagne, l’Italie, Malte ou Chypre, de protéger les frontières, mener les procédures d’asile, procéder aux retours et intégrer ceux qui ont droit à la protection internationale.
Au lieu de soutenir les États européens en les aidant à retrouver la pleine maîtrise de leurs frontières, l’Union européenne, par manque de volonté politique et par complaisance à l’égard du régime islamo-conquérant, préfère donc une nouvelle fois s’enferrer en renouvelant l’accord UE/Turquie ayant déjà coûté 6 milliards d’euros comme l’a annoncé le Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères !